🏠 Accueil / Semaine 1 : Ce que la crise révèle
Aujourd'hui, nous vous proposons d'explorer le thème suivant :
Confinement et travail : qu'est ce qu'un métier de première nécessité ?
L'identification par notre gouvernement des "commerces de première nécessité" pouvant rester ouverts et des "secteurs essentiels" pour lesquels les salariés devraient continuer à aller au travail ne se fait pas sans peine, comme le montrent les controverses sur les librairies et le secteur du bâtiment. Tous les emplois ont-ils la même utilité sociale ?
Les propositions de bénévolat et d'entraide fleurissent à l'échelon individuel, de la même manière que de nombreuses entreprises se mobilisent pour participer à l'effort commun, proposant leurs services ou produits gratuitement. Toutes les activités doivent-elles être marchandisées et donner lieu à rémunération ?
Dans notre économie confinée et à l'arrêt, nous n'avons pas la possibilité de consommer, mais nous avons du temps pour nous former, nous occuper de nos proches ou avoir des activités créatives et manuelles. Comment le travail contribue-t-il à l'épanouissement personnel ?
Nous vous proposons pour cette thématique de mener une petite enquête auprès de votre entourage. Dans sa tribune, Dominique Méda, experte des questions d'emploi et de transition écologique, nous partage sa réflexion de l'impact du coronavirus sur notre perception de l'utilité sociale de nos métiers. C'est une réflexion qu'elle construit depuis longtemps, en réfléchissant aux liens entre la transition écologique et solidaire et le travail.
<aside> 📖 Nous vous invitons à explorer les contenus partagés avec votre journal de bord près de vous, pour prendre des notes (sur ce qui résonne, vous interpelle, vous touche…) et faire des pauses pour assimiler ce que vous aurez lu. N'hésitez pas à partager vos réflexions sur le groupe Facebook !
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Vous trouverez ci-dessous différentes ressources à explorer librement ! Belle journée à vous !
"On voit mieux maintenant ce qu'on peut et ce qu'on ne peut pas demander à la technique. On peut lui demander d'accroître l'efficacité du travail et d'en réduire la durée, la peine. Mais il faut savoir que la puissance accrue de la technique a un prix : elle coupe le travail de la vie et la culture professionnelle de la culture du quotidien [...] ; elle sépare le producteur du produit au point qu'il ne connaît plus la finalité de ce qu'il fait." — André Görz
Nous vous invitons à prendre un temps pour enquêter auprès de vos proches sur la question du travail :