🏠 Accueil / Semaine 3 : Quel jour d'après voulons-nous ?
Aujourd'hui, nous vous proposons d'explorer le thème suivant :
L'économie mondiale à l'arrêt, une chance pour le climat ?
Le coronavirus a réussi à réduire de 90% le trafic aérien et à mettre à l'arrêt l'économie mondiale, annonçant une crise économique d'une ampleur inédite depuis 1929. Les émissions de gaz à effet de serre vont probablement fortement diminuer pendant ces mois de confinement. Cependant, le stock de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère est tel que deux mois de réduction massive des émissions ne suffiront pas à infléchir la trajectoire du réchauffement climatique.
Espoir pour certains, fausse solution pour d'autres... Est-il possible de découpler croissance économique et émissions de GES ? Comment permettre à tous un niveau de vie à l'occidentale sans aggraver le réchauffement climatique ?
L'inertie de nos systèmes économiques et culturels rend les objectifs de réduction des émissions particulièrement difficiles à atteindre. Les records de températures que nous observons année après année confirment notre entrée dans l'Anthropocène, une ère géologique caractérisée par l'incidence globale significative de l'Homme sur l'écosystème terrestre.
Dans cette fiche, nous vous proposons d'approfondir les liens entre économie et dégradations planétaires en 3 étapes :
<aside> 📖 Nous vous invitons à explorer les contenus partagés avec votre journal de bord près de vous, pour prendre des notes (sur ce qui résonne, vous interpelle, vous touche…) et faire des pauses pour assimiler ce que vous aurez lu. À la fin des vos explorations, n'hésitez pas à partager vos réflexions et questions sur le groupe Facebook !
</aside>
"Étant donné le temps qu'il faut à une forêt pour repousser, à une population pour vieillir, à des polluants pour s'infiltrer dans l'écosystème, à des eaux polluées pour redevenir propres, aux machines pour se déprécier, ou aux individus pour s’instruire ou se recycler, le système ne peut changer du jour au lendemain, même après avoir perçu et accepté l’existence d'un problème. Pour se diriger correctement, un système et sa force d'inertie doivent regarder loin devant, du moins aussi loin que sa force d'inertie le lui permet. Plus un bateau met de temps à virer, plus son radar doit porter loin. Les systèmes politiques et économiques de la planète ne regardent pas assez loin devant eux." — Donella Meadows, Dennis Meadows, Jorgen Randers, Les limites de la croissance